dimanche 2 décembre 2012

Mentions de Mission : Blacklist sur un site Allemand et sur Figaro Culture

Maintenant que la Saga Twilight touche à sa fin, de nombreux magazines ou encore des journaux en tous genres se demandent ce que vont faire les acteurs, entre autre Robert Pattinson.

Ainsi, après son passage à Berlin le 16 Novembre dernier, un site internet allemand myheimat.de a décidé de mettre les pieds dans le plat et de parler de Mission : Blacklist...

Traduction maison aidée de ce cher Reverso (Moments où je me dis que j'aurais du conserver mon Allemand...)

"Mission : Blacklist : la famille de Robert Pattinson s'inquiète un peu du tournage en Irak"

Robert Pattinson finira en Irak. L'année prochaine sera tourné, en Irak, le film Mission : Blacklist, un film qui raconte la recherche et la capture de Saddam Hussein. Tout cela se déroulera donc dans un pays en guerre ce qui pourrait devenir dangereux et tout le monde en prend conscience notamment les parents de Pattinson.
Mais qu'est-ce qui a amené l'acteur à accepter un travail si dangereux?

Après la conclusion de la Saga Twilight, toutes les portes d'Hollywood auraient dû s'ouvrir pour le comédien tenant le rôle d'Edward, Robert Pattinson. Cependant, il concentre pour le moment son attention sur la sortie du Blockbuster (Twilight).
Le film Mission : Blacklist parle d'Eric Maddox, un officier de l'armée, qui part dans une quête assez solitaire afin de retrouver Saddam Hussein. Néanmoins, l'information la plus importante est que le film risque d'être un véritable docu-fiction puisqu'il serait tourné en Irak même! Cela n'a pas l'air d'effrayer Robert qui se dit très impatient de tourner ce nouveau rôle dangereux.

Les parents de Pattinson se résignent lentement à le voir partir tourner en Irak

Cela semble assez différent chez les membres de sa famille.
Au début, ses parents étaient totalement contre l'idée de ce film, cependant il semble leur avoir fait changer d'avis, explique Promicabana. Même Robert semble surpris de ce retournement de situation. Les soucis ne sont pas pour autant oubliés puisqu'un tournage de film étranger dans ce pays pourrait bien être la cible d'attentat(s) terroriste(s), notamment du fait que Pattinson est une star Hollywoodienne. A noter que les fans du British ne sont pas non plus enchantés de ce nouveau danger.
Mais pour le moment, Robert Pattinson a un autre projet, The Rover, dont le tournage est prévu pour le début de l'année prochaine."

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Je m'excuse d'avance pour la traduction quelque peu approximative mais ça vous donne déjà une bonne idée de ce qu'il se passe dans la tête de Robert mais aussi de sa famille. Le tournage approche et l'Irak semble toujours le point culminent... Vous avez peur?

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Autre petite mention rapide de Mission : Blacklist dans Le Figaro



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Même si l'acteur semble avoir de nombreux projets, Mission : Blacklist est l'un de ceux qui revient le plus souvent dans les articles presse, internet ou vidéo...
Pour le moment pas plus de nouvelles de ce côté-là. Nous ne savons pas encore si Jean Stéphane Sauvaire est revenu d'Irak ou encore la date exacte du tournage.
A savoir également si Robert souhaitera ou non être producteur du film, c'est une autre histoire...



Comme d'habitude, nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons plus!
En attendant, nous vous invitons à aller dans la catégorie des partenaires/affiliates pour voir notre nouveau partenaire : letmesign ainsi que tous nos autres partenaires ;)
Et en exclusivité française (parce que je suis très fière de ce partenariat et, un peu de moi) voici l'article que la créatrice du site m'a demandé de faire pour l'Avant Première de Breaking Dawn : Part. 2 à Berlin.
Merci à tous de votre soutien et à tout bientôt on l'espère!

vendredi 23 novembre 2012

Robert Pattinson n'a qu'un film en tête, Mission: Blacklist

Alors que la promotion Twilight bat son plein dans le monde entier, il semblerait que Robert Pattinson n'est qu'un projet en tête : le tournage de Mission : Blacklist #1.


En effet, le quotidien Metro New York a publié le 15 novembre dernier (soit un jour avant la sortie américaine de Twilight Breaking Dawn Part. 2) un article sur ce qu'allait bien pouvoir faire l'acteur après la saga.

Voici donc un extrait où le comédien mentionne Mission : Blacklist avec un enthousiasme qu'on reconnait bien lorsqu'il parle de ce projet dangereux et ambitieux à la fois.

Comme d'habitude, traduction maison ;)


Ce qui le guide
Comme le prouvent ses choix récents -- incluant le film challenge Cosmopolis de David Cronenberg, qui le montre en plein examen de la prostate -- il [Robert Pattinson] n'est plus effrayé de prendre des risques. "J'ai signé pour beaucoup de films l'année dernière. J'étais vraiment fixé sur le fait de travailler avec un maximum de personnes qui sont en quelques sortes dangereuses," dit-il.

"La partie business du showbiz a vraiment pris un tournant *merdique* du coté spectacle de la chose, alors je pense que n'importe quelle personne ayant de la visibilité devrait essayer quelque chose de vraiment, totalement subversif. Je pense qu'il serait intéressant de devenir totalement subversif pour le grand public. Nous ne sommes pas seulement dans l'industrie du cinéma en tant que consommateurs mais en tant que participants."

C'est cette sensibilité qui l'a amenée à signer pour le projet Mission : Blacklist, un film dont le tournage est prévu en Irak pour l'année prochaine. "C'est probablement hors de toute zone de confort pour n'importe quel individu," Pattinson parle du film, fondé sur une histoire vraie. "Ça parle de ce gars prénommé Eric Maddox qui fut un interrogateur de l'Armée et qui presqu'à lui seul a trouvé Saddam Hussein. Personne ne connait vraiment l'histoire, et pourtant elle est incroyable et assez hilarante d'un certain côté et bizarre."

Zones de Confort
Ce projet met en collaboration Pattinson et le réalisateur français Jean-Stéphane Sauvaire, qui a utilisé de véritables enfants soldats libériens pour son dernier film. "Je pense que j'aime sa façon de travailler," dit Pattinson. "Je voulais qu'il soit dans sa zone de confort, alors nous avons tous les deux poussé, affirmant que nous devions tourner en Irak... C'est le but ultime." On peut alors voir où se cache sa passion par le fait que, pendant cette interview, le comédien parle plus de Mission : Blacklist que de Twilight. Mais la promotion pour Breaking Dawn Part. 2 doit être faite... [...] "Cette année je pense que je devrais essayer de faire un film qu'au moins une personne ira voir," dit-il, "alors, maintenant j'essaye de trouver comment."



Comme vous pouvez le lire, Robert est vraiment prêt à tout pour ce film. Ne sentirait-on pas une palme à Cannes?
Rien n'est sûr mais l'ambition et la volonté des participants de cette aventure nous promettent bien des choses ;)

jeudi 8 novembre 2012

Robert Pattinson parle de Mission: Blacklist pendant la promo Twilight

C'est le retour de PromoRob comme l'appellent les américains.

Robert Pattinson, rôle principal du film Mission: Blacklist, est en pleine promotion pour le 5ème chapitre Twilight Breaking Dawn ou Révélation Partie 2.

Cela se traduit donc par des interviews à gogo où l'acteur de talent donne quelques infos sur le projet Mission : Blacklist.

Ainsi, il donnait une interview à Brooke Anderson (photo ci-dessous), lorsqu'il a mentionné le film dont le tournage est prévu pour 2013...


C'est donc muni de sa nouvelle coupe de cheveux que Rob nous en dit un peu plus sur son avenir et, fatalement, sur Mission: Blacklist de Jean Stéphane Sauvaire...

Traduction par mes soins ;)

Si vous voulez voir l'intégralité des vidéos et d'autres informations sur Twilight et Robert Pattinson, c'est par ici... Sources: robsessedpattinson et robpattinson


"Brooke Anderson: Les fans veulent savoir où est-ce que vous vous imaginez dans dix ans au niveau de votre carrière après ce dernier volet de la Saga Twilight?

Robert Pattinson: Eh bien, en fait... Je ne sais pas. Je ne peux pas... Je ne sais même pas où est-ce que je vais être dans, admettons... euh...

Brooke Anderson: Demain

Robert Pattinson : (rires) oui voilà! Hum... J'ai quelques projets pour l'année prochaine... Et donc, oui, j'essaye un peu de me diriger vers des projets plutôt dangereux... Par exemple, je vais tourner un film en Irak [ ... ] Je ne sais pas... J'espère juste sentir que j'ai évolué en tant qu'être humain. Mais peut être que j'aurais aussi régressé comme un enfant (rires)

Brooke Anderson: Vous êtes toujours aussi marrant. Félicitations pour la sortie de Twilight chapitre 5 : Révélation Partie 2."


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Peu de révélations mais toujours la même information : le tournage se fera en Irak...

Je dois avouer que cela me fait me poser bon nombre de questions face à la sécurité du tournage et la practicité du tout... J'espère que nous aurons plus d'informations bientôt...

De plus, je me rends la semaine prochaine à Berlin en compagnie d'Angy donc on ne sait jamais si l'opportunité se présente à nous de faire les reporters sans frontières pour le site Mission : Blacklist France, on vous tient au courant!!

Je vous souhaite une bonne soirée. Avec, je l'espère, plus d'infos d'ici la fin de la semaine prochaine.

Interview de Jean Stephane Sauvaire & Annonce d'une date de tournage pour Mission : Blacklist au AFM

Après quelques temps où les news n'affluaient pas, je suis heureuse de revenir pour vous donner quelques infos sur le projet Mission : Blacklist!

Alors que Jean Stephane Sauvaire continue ses recherches pour les lieux de tournage du film Mission: Blacklist, le blog américain RP Life partage avec nous une interview très intéressante de l'atypique réalisateur.

Les questions sur Mission: Blacklist débutent à la 18ème minute et 36 secondes pour finir à 22 minutes 28 secondes. Un dernier commentaire est également fait à la 23ème minute et 55 secondes jusqu'à la fin. (Merci à RPLife pour cette vidéo et le timing parfait!)

PS : Le son est assez mauvais et je vous rappelle que Jean Stéphane Sauvaire est français, ce qui explique son petit accent frenchy en anglais ;)

Comme d'habitude, traduction de l'anglais au français faite par mes soins.



Journaliste: Vous avez travaillé avec Robert Pattinson? Qu'est-ce que cela vous a fait de travailler avec la star?

Jean Stéphane Sauvaire: Il semblerait que je le fasse en même temps que Rob Pattinson... Et j'étais intéressé de travailler avec lui pour la même raison, il vit quelque chose de réel, il a une super personnalité et c'est pour ça qu'il est si connu aujourd'hui. C'est pour cette raison que tout le monde l'aime comme ça, parce qu'il est si unique et je suis vraiment intéressé de travailler avec ce type, voilà... Et j'ai regardé Cosmopolis par exemple, son dernier film, et je pense qu'il a fait une très bonne performance, il est génial dans ce film, il est totalement différent de la personne qu'il est dans la vraie vie, et pourtant on croit en son personnage. Ce que je veux dire, c'est qu'il est excellent et le personnage qu'il a à interpréter dans mon film, dans Mission : Blacklist, est un personnage complexe, je veux dire que ce n'est pas ce que nous imaginerions venant de Rob Pattinson, ou même ce que nous savons de lui, alors oui cela va être très intéressant je suis sûr qu'il sera super parce qu'il est si intense et qu'il a cette... Je sais que c'est un bon acteur au fond de lui, je suis vraiment enthousiaste de faire ce film et nous allons faire ça ensemble, vous savez, vivre en Irak, répéter des scènes et puisqu'il s'agit d'une histoire véridique, nous allons travailler avec Eric Maddox qui est la véritable personne dont l'histoire s'inspire alors il sera intéressant de mêler le travail avec les équipes Iraquiennes sur place car l'action se passe en Irak, pendant la guerre et je veux vraiment montrer la même chose voyez-vous, quelque chose entre le documentaire et la fiction.

Journaliste: (Petit jeu de mot de la journaliste :"So you go on the lines, on the borderlines") Alors vous réciterez les lignes, en dépassant les lignes (c'est-à-dire les limites)? Vous n'avez aucun problème de dépasser les bornes? Je veux dire, vous savez, d'aller tourner ce film en Irak?

Jean Stéphane Sauvaire: Je pense que je vais faire un bon film. Pour faire un bon film il faut prendre des risques, si vous envisagez le tout avant, si vous calculez tout ce que vous comptez faire... On ne sait pas vraiment comment faire de bons films alors je pense qu'il est important de prendre des risques, et d'essayer différentes manières de filmer, ne pas faire les mêmes choses, il s'agit peut-être d'une attitude punk mais ne pas faire ce que les autres font, le même nombre de jours de tournage, le même coût, le même type de plateau de tournage, de... Non, nous devons essayer de changer, cela peut être par exemple tourner un film à trois personnes ou alors tourner avec 100 personnes pour le même coût, peu importe, ce que je veux dire c'est qu'il faut essayer d'imaginer d'autres types de choses, même dans la manière de travailler avec les acteurs ou encore dans ma manière de filmer, c'est tout ça qui m'intéresse réellement. C'est pour cette raison que j'ai travaillé aussi longtemps en tant qu'assistant réalisateur, tout autant que d'essayer de me faire ma propre idée. C'est un film français mais on peut le faire, ce n'est pas le même script alors on doit essayer de faire le film différemment, comme pour chaque autre film, vous comprenez. Même dans la manière de s'y prendre, vous voyez, on va tourner en Irak parce que je pense que c'est important et ce sera tellement différent de tourner là bas plutôt qu'à Los Angeles dans un studio, ne serait-ce que pour les acteurs, je veux dire être sur place et comprendre comment c'était et rencontrer les Iraquiens qui sont si uniques et intenses et de bonnes personnes, et puis comprendre leur culture et tout ce qui l'entoure, je pense que ça fait partie du progrès.

[...]

Jean Stéphane Sauvaire: C'est une bonne chose de connaître les différents 'mondes' autour de nous et les différents pays et rencontrer des gens différents de nous-mêmes, par exemple dans ce film avec Pattinson, vous savez j'ai passé cinq semaines en Irak, à vivre dans les palaces de Saddam Hussein et lorsque j'étais là bas, je me suis dit 'wow'. Je veux dire, c'est pour ça que j'aime tant faire des films, vous savez. Comment aurais-je pu dormir dans un palace de Saddam Hussein si je n'avais pas été réalisateur, si je ne travaillais pas sur ce film? Je ne serais peut-être jamais allé en Irak et pourtant c'était super d'aller là bas et de comprendre ainsi que de rencontrer les Iraquiens."

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On commence à en apprendre un peu plus sur ce réalisateur qui semble vraiment différent des autres... Du moins, différent des réalisateurs que je connaissais...

Le projet semble vraiment le passionner et je ne sais pas vous, mais cela m'intrigue de plus en plus.

Cependant, certaines rumeurs circulent sur la sécurité sur place, en Irak. Robert Pattinson lui-même avait évoqué ses doutes dans le MTV First du mois d'août...

Attendons donc de nouvelles interviews et infos de ce côté là!

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Autre nouvelle (merci à ROBsessed), l'American Films Market (un événement important pour la récolte d'investissement dans les projets de films aux Etats-Unis) a publié dans le courant de la semaine dernière un document concernant Mission : Blacklist. En effet, sur le document ci-dessous, vous pouvez voir que la date de tournage serait prévue pour Avril 2013...

On attend plus de détails dès la fin de l'AFM par Embankment Films (boîte de production officielle du film)



Voilà pour le moment. Autre petit article en préparation pour très bientôt!
Bonne soirée à tous ;)

vendredi 17 août 2012

Mission: Blacklist dans MTV First

Comme je vous l'avais dit précédemment, hier (enfin très tôt ce matin) a eu lieu l'interview de Robert Pattinson pour MTV First.

Evidemment, Josh Horowitz en excellent journaliste lui a posé une petite question sur ses futurs projets, notamment Mission : Blacklist.

Je vous propose donc de cliquer sur ce lien (ATTENTION quand le message MTV apparaît, cliquez sur "continuer sur le site US" normalement la vidéo est disponible pour tous, j'ai réussis à la lire donc ça devrait passer... Si ce n'est pas le cas, faites-le nous savoir): VIDEO où Josh dit dès le début "Parlons de vos prochains projets" puis avancez jusqu'à 1 minute et 17 secondes...

C'est parti pour la traduction (maison ;)



"Josh Horowitz: Nous avons encore une question twitter sur vos prochains projets : "S'il vous plaît, demandez à Rob si sa mère n'est pas trop inquiète de le voir partir en Irak..." C'est vrai que c'est ce que l'on a entendu, que vous alliez peut-être tourner en Irak... Est-ce que vous le saviez, êtes-vous prêt pour ça?

Robert Pattinson: Eh bien, je veux dire, le réalisateur y est en ce moment-même, et je veux le faire là-bas, hum... Evidemment c'est assez compliqué mais je trouve que c'est un pays fascinant et le réalisateur m'a envoyé des photos des lieux exacts où se trouvait l'armée américaine. Et c'est vraiment beau, étonnant, un peu dans un style "Kubrickien" [NRLD : référence aux visuels des films de Stanley Kubrick], les murs sont si vides, tout juste plantés là.

Josh Horowitz: Donc pourquoi pas les utiliser pour un film...

Robert Pattinson: (rire) Oui.

Josh Horowitz: Ok, alors serait-ce le prochain tournage ou celui de The Rover le sera? Parce que j'ai adoré Animal Kingdom et il s'agit du même réalisateur [NRLD : David Michôd].

Robert Pattinson: Oui, exactement. Pour l'instant, The Rover est mon prochain tournage. Hum, je pense que le tournage de Mission: Blacklist sera tout de suite après. Oui... Et donc The Rover c'est pour l'année prochaine. Si quelqu'un a un job à me proposer entre temps... Faites-le moi savoir! (rires)"


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Voilà pour les news de la semaine, avec en info principale : tournage du film pour 2013 en Irak.

Comme vous avez pu lire, le tournage en Irak pose quelques complications et c'est sans doute la raison pour laquelle il est repoussé à l'année prochaine...
Si vous regardez les informations ou lisez le journal, vous avez peut être vu qu'il y avait encore eu des attaques cette semaine dans le pays, ayant causé la mort de 22 personnes (de ce que je sais, les estimations ont peut être changées).
En tout cas, Robert est très enthousiaste pour tous ses projets et l'interview de Josh était très bien menée, sans questions sur la vie privée. Excellent moment. J'avoue que ça valait le coup d'attendre jusqu'à 1h49 et de se coucher à 3h!

C'est donc tout pour le moment, chers Black Listers. La semaine prochaine Robert sera au Jimmy Kimmel Live, on verra s'il a d'autres informations à partager sur Mission : Blacklist.

Bonne journée =]

mercredi 15 août 2012

Un nouveau report pour le tournage de MBL


Alors que Robert Pattinson est en pleine promotion pour le film Cosmopolis de David Cronenberg à New York (cf photo : Pattinson Life), l'acteur principal du film avoue au TIME Entertainment que le tournage ne se déroulera pas cet été mais l'été prochain, en 2013 et toujours en Irak.

Source: Time



"Quels sont les prochains films qui sont en voie de production?"

RP: Je vais faire ce film [Mission: Blacklist] sur Eric Maddox, un interrogateur de l'Armée qui fut l'une des personnes les plus importantes responsable de la capture de Saddam Hussein. Il travaillait avec le JSOC (Commandement des opérations spéciales), qui n'est pas censé exister, et ils ont trouvé Saddam Hussein d'eux-mêmes mais ne pouvaient pas dire qu'il s'agissait d'eux. L'histoire est folle, absolument bizarre. C'est un réalisateur vraiment cool appelé Jean-Stéphane Sauvaire. Nous allons tourner en Irak l'été prochain"

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Après toutes nos questions, voici au moins une réponse. Pourquoi ce décalage de tournage? On ne sait pas vraiment... Peut-être une question de sécurité ou encore de planning ou même de casting et de préparations. En tout cas, nous voilà un peu plus renseigné(e)s sur le sujet!

On attend quand même avec impatience l'interview de demain dans Good Morning America mais aussi le Livestream New York Times et enfin l'interview de Josh Horowitz pour MTV First jeudi.

Affaire à suivre...

mardi 14 août 2012

FanArts : Robert Pattinson en Eric Maddox

Tout juste après l'annonce de son prochain rôle dans le film Mission: Blacklist, adapté du livre du même nom, Robert Pattinson fut immédiatement la cible des "fanarts".

Qu'est-ce qu'un fanart?

Très simple, il s'agit d'un montage ou d'une création artistique d'une célébrité réalisé par un fan.

C'est ainsi que je vous en propose plusieurs concernant Mission: Blacklist, histoire de voir à quoi pourrait ressembler le soldat Robert (et puis parce que certains fans ont vraiment beaucoup d'imagination et de talent)!

Source 1: robpattzandkrisstew



Source 2: tumblr



Source 3: robpattzlovers




Source 4: wretch



Voilà pour ce soir/ce début de nuit!
Je dois avouer que la dernière photo m'a bien fait rire même si Eric Maddox ne ressemble absolument pas à ça, j'ai trouvé que le parti pris était intéressant ;)
Je vous souhaite une bonne nuit, Black Listers!
Et j'espère à demain pour de "vraies" news ;)

lundi 13 août 2012

Dans la tête de Saddam Hussein

A l'aube d'une promotion pour Cosmopolis, Robert Pattinson n'a encore rien révélé du tournage de Mission: Blacklist, prévu pour la fin du mois, nous nous attendons à quelques révélations sur ce projet spécial.

Si certains d'entre vous regardent les informations, de nombreux bombardements ont eu lieu en Irak la semaine dernière. Ceci, à moins d'un mois du tournage de Mission : Blacklist, nous fait nous poser des questions : est-ce que le tournage aura vraiment lieu en Irak? Les bombardements ne constituent-ils pas un danger pour l'équipe du film? Pourquoi le tournage du film reste-t-il un véritable mystère?

Toutes ces questions, bien que fondées, ne trouveront peut-être pas de réponses dans l'immédiat (en tout cas si les journalistes ou les fans ne les posent pas...).

Alors que nous sommes dans le noir le plus complet, je vous propose de plonger dans l'histoire même du livre et plus particulièrement ce personnage atypique qu'est Saddam Hussein.

En effet, comme vous le savez, Mission: Back List #1 traite de la capture de l'ancien dirigeant de l'Irak.
Pour mieux comprendre ce livre mais aussi le danger de cet homme, nous avons fait quelques recherches dans les livres (on peut remercier ma sœur, Anaïs, qui fait des études de psychologie et qui veut se diriger vers la criminologie) et voici donc une courte analyse de l'esprit de l'ancien dictateur Iraquien!

(Attention : ceci est un extrait d'un livre ayant pour but de voir l'ancien dictateur sous un nouveau jour, il ne s'agit aucunement de nos opinions politiques ou autres.)

Dans l'esprit des meurtriers, de Paul Roland aux éditions Obscuria (la face cachée de l'humain)




"Saddam Hussein - Palaces et paranoïa

Peu avant la première guerre en Irak en 1991, Dr Jerrold Post, un ancien psychiatre qui travaillait pour la CIA, fut chargé d'effectuer une évaluation psychologique du dictateur irakien, car le gouvernement pensait qu'elle pourra l'aider à prévoir sa réaction face à la menace de pression politique internationale ou même d'invasion. Comme Walter Langer l'avait fait avec Hitler, soixante ans auparavant, Dr Post releva des éléments significatifs de la vie de Saddam Hussein qui, selon lui, avaient formé son caractère et alimenté sa névrose. Tout d'abord, il avait été abandonné et maltraité. Saddam Hussein perdit très tôt son père, ce qui contraignit sa mère à le confier à son frère, Khayrallah, qui aurait violenté l'enfant. L'abandon et les mauvais traitements ne furent pas sans conséquence sur son développement psychologique, et créèrent ce que les psychologues appellent "le Moi blessé", une victime qui se méfie du monde et de tous ceux qui l'habitent. Le remariage de sa mère n'améliora pas la situation et Saddam quitta le toit familial à l'âge de huit ans pour retourner volontairement chez son oncle, qui entretint les idées de gloire militaire du garçon.
Saddam se voyait comme un conquérant, mais cette image fut ternie par un fort sentiment d'insécurité, qu'il extériorisa dans les palaces qu'il se fit construire plus tard. Les intérieurs étaient décorés dans un style digne d'un magnat persan, et sous terre, sous les sols incrustés de marbre, il avait fait construire un bunker d'acier et de béton armé pour y abriter du matériel de communication, un arsenal, et même une sortie de secours pour un hélicoptère. Que ce soit dans la vraie vie ou dans son état interne, Saddam Hussein était effectivement assiégé.
Lorsqu'il est assiégé pour de bon, le Moi blessé est généralement autodestructeur. A l'instar de Hitler et d'autres dictateurs, Saddam Hussein ordonna la destruction des infrastructures et des ressources naturelles (les gisements de pétrole) de son propre pays, pour satisfaire son caractère vindicatif. "Si je ne peux pas l'avoir, personne ne l'aura" : la réponse typique de l'enfant gâté.

Le fou du Proche et du Moyen-Orient

En décembre 1990, Dr Post avait déconseillé à la House Armed Services Committee de diaboliser le dictateur, que beaucoup en Occident avaient dénommé "le fou du Proche et du Moyen-Orient". Placer Saddam Hussein dans la catégorie des "fous" supposait qu'il était imprévisible, irrationnel et impulsif, une supposition qui ne fut pas confirmée par ses actions.
Au contraire, le leader irakien était un opportuniste politique ambitieux et calculateur qui pouvait être aussi patient qu'un prédateur qui attend le bon moment pour frapper. Il était sain psychologiquement, mais politiquement parlant, il ne vivait plus du tout dans la réalité. Sa vision du monde était déformée et extrêmement limitée. Tout comme Hitler avant lui, le dictateur irakien s'était convaincu que son destin et celui de son peuple étaient interdépendants et il pensait avoir été sélectionné par le sort pour jouer le rôle de sauveur.

Délires messianiques

Selon Dr Post, c'était une croyance en une mission messianique qui avait convaincu Saddam Hussein qu'il ne devait pas être gêné par sa conscience mais qu'il pouvait utiliser la violence contre toute personne qui s'opposerait à lui, car s'opposer à Saddam c'était s'opposer à la volonté de Dieu. Mais une agression utilisée pour défendre un idéal masque invariablement une insécurité sous-jacente. Les individus qui ont mérité leur autorité ressentent rarement le besoin de la renforcer par des coups préventifs contre leurs ennemis.
Des actes de violence délibérée et aveugle comme ceux auxquels s'est livré Saddam Hussein contre les Kurdes et contre ses rivaux politiques relèvent une forte prédisposition à la paranoïa. Brûlant d'une colère indignée, il ignora le fait qu'il avait lui-même créé ces menaces et ces conspirations, en partie pour unir les partisans dans la lutte contre l'ennemi commun, mais en partie aussi parce qu'il avait un besoin psychologique d'être constamment en guerre pour ne pas devoir affronter le vrai ennemi intérieur.
Comme avec la plupart des individus de ce genre, le seul moyen de les faire céder quand ils sont coincés, est de leur donner l'occasion de sauver la face, puisque le prestige et l'image de soi sont primordiaux. Ils n'ont ni ressources internes, ni notion de valeur personnelle.
Face à une défaite humiliante, de tels individus n'hésiteraient pas à mettre en branle leurs armes les plus effroyables dans une orgie de destruction massive plutôt que de capituler. Le pouvoir est le seul langage que les dictateurs comprennent et le seul ennemi qu'ils respecteront est celui qui aura un but précis et qui fera preuve de détermination à lutter jusqu'au bout. L'indécision et la tergiversation sont perçues comme un signe de faiblesse.
"Il ne se retirera du Koweït que s'il pense qu'il pourra survivre avec son pouvoir et sa dignité intacts. De même, il ne changera de direction que si son pouvoir et sa réputation sont menacés. Pour cela, il faudra qu'un monde unifié et civilisé, manifestant une volonté d'utiliser la force en cas de besoin, fasse preuve de force, de fermeté et de détermination. Le seul langage que Saddam Hussein comprend est le langage du pouvoir.
Saddam n'ira pas dans le dernier bunker en flammes s'il a un moyen de s'en sortir, mais il peut être extrêmement dangereux et ne reculera devant rien s'il est coincé. S'il pense que sa survie en tant qu'acteur politique mondial est menacée, Saddam peut répondre par une agression sans limites, utilisant toutes les armes et les ressources à sa disposition, pour réaliser ce qui serait certainement un acte final tragique et sanglant"

Narcissisme malin

Bien que Dr Post affirme qu Saddam Hussein ne souffrait d'aucun trouble psychologique connu, de nombreux profileurs et psychologues politiques le décriraient comme étant un exemple classique du syndrome de narcissisme malin, qui est une caractéristique relativement commune chez les criminels. Les composantes essentielles de ce syndrome, comme les identifia le psychanalyste Otto Kernberg, sont le narcissisme pathologique,des caractéristiques anti-sociales, des traits paranoïaques et des agressions sans limites. Si des hommes de ce genre atteignent des positions de pouvoir et d'influence politique, ils continueront de constituer une menace sérieuse et soutenue pour les pays voisins jusqu'à ce qu'on les destitue. Selon l'éminent psychologue politique Aubrey Immelman, directeur de recherche pour le département d'étude de la personnalité politique du Minnesota, les composantes principales de ce syndrome se manifestent comme suit :

1. Narcissisme pathologique

Saddam manifeste une grandiloquence et une extrême confiance en lui, ainsi qu'une fascination pour lui-même tellement importante qu'il est incapable d'empathie par rapport aux souffrances humaines, ce qui lui permet de commettre des atrocités contre son propre peuple aussi facilement que contre ses ennemis.

2. Caractéristiques anti-sociales

La conscience sociale peu développée des narcissiques malins est gouvernée principalement par leur propre intérêt. Des dirigeants narcissiques malins tels que Saddam Hussein sont poussés par la recherche du pouvoir et le désir immodéré de s'élever. Cependant, leur amoralité leur permet d'exploiter les croyances et les convictions inébranlables d'autres individus (des valeurs religieuses ou une ferveur nationaliste, par exemple) afin de consolider leur pouvoir personnel. Ils ne se laissent pas décourager par la menace de punition, ce qui les rend singulièrement résistants aux mesures d'indication économique, aux sanctions ou à d'autres pressions manquant de force.

3. Une conception paranoïaque

Derrière une façade grandiose, les narcissiques malins abritent le syndrome de la forteresse assiégée. Ils sont bornés, ils projettent sur les autres les hostilités qu'ils éprouvent à leur égard, et ils ne reconnaissent pas leur part de responsabilité dans la création d'ennemis. Les ennemis réels ou imaginaires sont tour à tour utilisés pour justifier le fait qu'ils agressent les autres.

4. Une agression sans limites

Les narcissiques malins sont froids, impitoyables, sadiques et cyniquement calculateurs, et pourtant ils sont capables de dissimuler leurs intentions agressives derrière un masque public de civilité ou de souci d'idéalisme.

Malgré ses attitudes agressives et ses menaces de lancer la Mère de toutes les batailles, Saddam se retira dans son bunker lorsqu'il fut confronté aux forces de la coalition pendant la Première guerre du Golfe en 1991, et n'en sortit que lorsque ses ennemis s'arrêtèrent à ses frontières, leur mandat des Nations Unies pour libérer le Koweït achevé. Mais lorsque les Etats-Unis envahirent l'Irak en 2003, il regarda ses forces armées s'enliser et retourna au Moi blessé de son enfance, se cachant dans un trou creusé dans le sol où les troupes américaines finirent par le trouver avant de le mettre en état d'arrestation. Saddam fut jugé coupable de crimes contre l'humanité et exécuté le 30 décembre 2006."


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Voilà de quoi réfléchir un peu je dirai... Cela permet de cibler le personnage mais aussi de comprendre un peu plus le contexte du livre (et du film par extension).

dimanche 29 juillet 2012

Jusqu'en Allemagne, et au-delà...

Après une semaine pleine de rebondissements, il ne s'agit malheureusement pas des nouvelles que nous attendions...
Alors que la promotion de Cosmopolis va commencer aux Etats-Unis, nous ne savons toujours pas grand chose sur le tournage du film Mission : Blacklist. Un peu comme si le projet devait rester secret...
Serait-ce pour éviter un plateau de tournage rempli de fans? Ou une question de sécurité? Nous ne le saurons peut-être pas avant longtemps...
En tout cas, le mystère reste entier mais cela n'empêche en rien le buzz sur ce projet, notamment l'implication de Robert Pattinson.

Voici donc un article allemand (traduit par les soins de reverso avec quelques corrections de ma part... 8 ans d'Allemand ne devraient pas s'oublier comme ça!) qui parle du projet.

Source: Entertainment-news



Traduction:

"Robert Pattinson: Sa coupe "cheveux courts" était pour son nouveau projet de film."

Robert Pattinson enthousiasme actuellement les spectateurs dans son nouveau film Cosmopolis. Dans ce drame, Robert Pattinson joue un multi-milliardaire dont la vie prend un tournant imprévisible en seulement une journée. Le film fut le premier projet cinématographique pour le Britannique après la conclusion des tournages Twilight. A la première du film Bel Ami quelques mois auparavant, on pouvait voir Rob avec les cheveux assez courts, ils ont repoussé depuis, mais pourquoi ses cheveux étaient si courts lors de la première en Allemagne... Nos collègues journalistes ont voulu en savoir plus.

Lors d'une interview, la coupe de Robert Pattinson trahissait déjà son futur projet cinématographique. Rob prend part à Mission: Blacklist dans le rôle d'Eric Maddox, pour lequel il devait "abandonner" ses cheveux. Dans l'interview, le Britannique révélait : "Il s'agit d'un film où j'interpréterais un soldat, celui qui a trouvé Saddam Hussein. Le tournage devait commencer au printemps mais a été déplacé pour l'automne."

Rob se retrouvera donc de nouveau devant la caméra à l'automne. Entre temps, la promotion a commencé pour le prochain volet de la saga Twilight. Ce mois-ci, nous avons pu voir Rob et ses partenaires au Comic-Con de San Diego et aux Teen Choice Awards. Rob est à l'apogée de la promotion alors qu'il sera en même temps en train de tourner Mission: Blacklist. On peut donc parier que Rob aura les cheveux courts pour la première de Breaking Dawn 2."


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Comme vous pouvez donc le lire, le tournage de Mission : Blacklist a déjà été reporté une fois... Nous pensions qu'il s'agissait plus du casting pour le film mais non, ce qui veut dire que le projet est en marche depuis plus longtemps qu'on ne le pensait...
Reste à savoir comment va se passer le tournage et comment le réalisateur va gérer ce dernier en Irak...
A noter qu'en début de semaine, de nouveaux bombardements ont eu lieu dans le pays mais aucune annonce sur le vrai lieu de tournage...

Une histoire à suivre...

dimanche 22 juillet 2012

Une nouvelle pas très bien accueillie...

Depuis la "parution" sur la toile des scans du magazine Black Book de septembre, les fans de Robert Pattinson n'arrivent pas à se décider entre la joie de revoir l'acteur tourner un film ou la peur qu'il arrive quelque chose à leur idole en Irak...

Inutile de préciser qu'aux Etats-Unis, les journalistes s'en donnent à cœur joie!

Ainsi, voici une vidéo d'une émission "people" où la présentatrice annonce l'inquiétude des fans de Robert Pattinson sur le tournage en Irak.



Source (Attention la page a des bugs, c'est pourquoi je vous propose plutôt d'agrandir la capture d'écran)




Traduction (maison, vous devez avoir pris l'habitude):

Le nouveau projet dangereux de Robert Pattinson.

"Les fans de Robert Pattinson ne sont pas vraiment aux anges concernant son nouveau projet, et nous voulons savoir ce que vous en pensez. Donc, après en avoir fini avec le dernier volet de la saga Twilight, Pattinson s'est tourné vers un film plus sérieux, appelé Mission : Black List. L'intense nouveau projet - décrit par son producteur, je cite, "palpitant, un thriller vous tenant au bord de votre siège," est l'adaptation du livre d'Eric Maddox, son récit personnel de la période où il était interrogateur de l'armée et qu'il était impliqué dans la capture du dirigeant Iraquien Saddam Hussein. De récentes interviews de Rob pendant le Comic Con ont rendues publiques son implication au projet, et l'acteur n'a cessé de répéter sa volonté de filmer sur place en Irak - malgré l'inquiétude grandissante de ses fans concernant sa sécurité, via twitter. Robert s'est beaucoup impliqué dans les recherches concernant son rôle et est même allé jusqu'à avoir un face à face de 16 heures avec Maddox - pendant lesquelles il a reçu un rapport détaillé sur l'expérience de l'auteur - Alors, êtes vous excités à l'idée du nouveau rôle dramatique de Rob? - Laissez-le nous savoir en commentant grâce au lien juste en dessous et alors que le film n'est qu'en pré-production, nous allons évidemment vous tenir au courant de toutes nouvelles infos sur Mission: BlackList alors que le film se développe. Je suis Dana Ward, en direct d'Hollywood, merci beaucoup d'avoir regarder ClevverTV."

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Complément d'informations: Il faut savoir que l'Irak se trouve entre la Syrie (pays en guerre en ce moment), l'Iran, le Koweit, la Jordanie et la Turquie...Donc des pays avec une certaine instabilité... Sans compter la crise au sein même du pays où les Américains ne sont pas forcément bien accueillis (même si Robert est Anglais et que Jean-Stéphane est Français).
C'est donc compréhensible que certains s'inquiètent mais, en même temps, si l'équipe a eu le feu vert pour tourner là-bas, c'est forcément que la sécurité est présente...
Alors, qu'en pensez-vous, Black Listers? Avez-vous peur pour le bon déroulement du tournage? Pour Robert lui-même?
Dites-nous tout ;)

samedi 21 juillet 2012

Black Book Magazine : "On part pour l'Irak le mois prochain"

Encore un article qui a éveillé la toile tôt ce matin : Mission : Blacklist sera tourné dès le mois prochain et pour son intégralité en Irak.

En effet, Robert Pattinson a accordé une interview au magazine Black Book où il avoue que le tournage du film se fera bien en Irak, en intégralité mais surtout que tout cela commence dès le mois prochain!



Apparemment, le réalisateur a trouvé un endroit plus ou moins sécurisé... Malheureusement peu de détails nous sont donnés.

Je vous propose donc les scans de l'interview... (Source)




Tout au long de l'interview, on parle des choix de Robert notamment de son implication dans Twilight ou encore Cosmopolis, qui, je vous le rappelle, ne sort aux Etats-Unis que cet été.

Ce qui nous intéresse se trouve dans les 14 dernières lignes de la deuxième page d'interview : (Traduction maison comme d'habitude)



"Occasionnellement, j'interviens lorsqu'il parle d'une de ses lectures qui m'intrigue. Comme son prochain film, un drame par le réalisateur libéral français Jean Stéphane Sauvaire, dont le dernier film, Johnny Mad Dog, se centrait sur un enfant soldat Congolais. Ce dernier sera entièrement filmé en Irak. Nous nous y rendons le mois prochain. Peut-être que là-bas, les balles sifflant dans nos oreilles, me feront vibrer. Jusque-là, nous allons tisser notre temps à l'arrière d'une voiture, ralentissant à une intersection et attendant que le feu change de couleur. Jeff demande si nous voulons aller quelque part en particulier, mais nous ne sommes pas sûrs. "Je ne suis jamais allé nulle part" avoue Rob, "je ne sais même pas ce où nulle part se trouve"."



Voilà pour cette petite révélation sur le film... Tout reste très secret, notamment sur les partenaires à l'écran de Robert ou encore sur les conditions de tournages...
On garde un oeil ouvert pour vous!

jeudi 19 juillet 2012

Du Buzz sur la toile : Le tournage du film approcherait-il?

Bonjour les Black Listers!

Comme nous vous l'annoncions sur le Facebook et sur le Twitter MBL France, un petit buzz a commencé hier en début de soirée... En effet, Robert Pattinson a été aperçu de "bonne heure" (vers 13 heures, heure locale à L.A.) sortir des Studios Paramount.

Attention, ces informations ne sont que des spéculations, donc à prendre avec des pincettes.

Ce qui, cependant, a fait ce buzz, concernait la coupe de cheveux de l'acteur... Il semblerait qu'il les ait coupé très courts, hors pour jouer Eric Maddox qui est un soldat, il devra les porter courts...

Ne nous emballons pas encore puisqu'aucune nouvelle officielle n'a été donnée.

Je vous propose donc deux articles parus ce matin sur le sujet.

Le premier où vous pourrez donc voir cette fameuse coupe de cheveux cachées sous la casquette... Le journaliste, lui-même, ne sait pas précisément si ce rendez-vous concernait Mission : Blacklist ou non...



Le second est un article d'un site italien qui lui aussi ne sait pas vraiment grand chose... (traduction via reverso puisque nous ne parlons pas italien malheureusement)



"Robert Pattinson a un nouveau film en projet.

Robert Pattinson n'a pas encore de projet de film pour cette année. Après Twilight dont il a parlé au Comic-Con, et après Cosmopolis, ses projets sont encore indéfinis. Il a été photographié hier alors qu'il entrait dans les bureaux Paramount à Los Angeles, et rien n'a filtré sur les événements à venir.
[Passage ne concernant pas Mission : Blacklist]
Jusqu'à présent, le seul film sur lequel Pattinson travaillerait est le projet Mission : Blacklist (sortie prévue en 2013, dirigé par Jean Stéphane Sauvaire). L'histoire est celle d'un soldat de l'armée américaine responsable des interrogatoires qui menèrent à la capture de Saddam Hussein : le film est l'adaptation des mémoires de ce soldat."



Voilà pour le moment.
De nouveau, ces informations sont à prendre avec des pincettes et s'il s'agit vraiment d'un commencement par rapport au tournage du film, nous aurons d'autres précisions dans les semaines à venir...

A noter que Robert doit faire la promotion de Cosmopolis au mois d'Août aux Etats-Unis... A moins qu'il ne se dédouble, le tournage de Mission : Blacklist ne pourra commencer qu'après cette promotion.
Bonne journée soldats ;)

samedi 14 juillet 2012

La Revue de Presse et quelques News du Comic Con

Bonjour Black Listers!
Pour commencer, petite photo de Robert Pattinson, avant-hier au Comic Con... (Angy: Où j'y étais!! Trop bon Chouchou en live^^)



De nouveaux articles sur la toile sont apparus sur l'implication de Robert Pattinson dans le projet Mission : BlackList.

Encore une fois, peu de révélations sur ce film ou sa production ou même la réalisation. Cependant, le monde du cinéma semble attendre beaucoup de l'adaptation du livre mais aussi de la performance de Robert.

Je vous laisse profiter de ces deux articles français.


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Articles PureCiné et Écran Noir


















Et, enfin, une nouvelle qui devrait réjouir tout le monde (ou inquiéter certains comme c'est notre cas)... Robert Pattinson, lors de son interview pour MTV News spécial Twilight au Comic Con, a révélé que Jean Stéphane Sauvaire se trouvait en ce moment-même en Irak pour des repérages!


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Voici le lien pour la vidéo.

L'intégralité n'est pas traduite puisqu'il s'agit de Twilight mais voici ma traduction pour ce court moment sur Mission : BlackList. (Début à 1 minute 15 secondes, fin à 1 minute et 29 secondes):

"Josh Horowitz: Donc, hum Mission : Blacklist, le projet va se faire?

Robert Pattinson: Oui, je pense

Josh: Ah, mais est-ce que vous pouvez nous en dire plus si vous savez quelque chose?

Robert: Le réalisateur est en ce moment-même en Irak. Donc... Euh... Oui... C'est excitant!"

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Comme vous pouvez le voir sur la vidéo, Robert Pattinson semble à la fois excité et inquiet du tournage en Irak... Et techniquement nous le sommes aussi vu le climat qui règne dans le pays...
Si Jean Stéphane Sauvaire est sur place, nous risquons d'avoir un peu plus de nouvelles dans les semaines qui suivent notamment si les journalistes posent des questions à Robert lors de la promotion américaine du film de Cronenberg, Cosmopolis.

Ce sera tout pour aujourd'hui, bonne journée les Black Listers ;)

lundi 9 juillet 2012

La Renaissance de Robert Pattinson

Bonjour les Black Listers!
Si le projet Mission : Blacklist a autant fait parler de lui depuis le mois de Mai, c'est surtout à cause d'une figure populaire du moment se prénommant Robert Pattinson.



L'acteur britannique, connu surtout pour son interprétation d'Edward Cullen dans la Saga Twilight (bien qu'il ait fait d'autres films tout à fait remarquables), a en effet révélé son implication dans le projet lors du festival de Cannes de cette année (où il présentait le film de David Cronenberg Cosmopolis)... A partir de ce moment-là, les médias s'en sont donnés à cœur joie que ce soit aux Etats-Unis ou en France.

Ainsi, je vous propose un article sur Robert Pattinson, dont le surnom légendaire R-Patz lui tape sur le système, qui semble enfin prendre son envol (selon l'article) dans la cour des grands... La renaissance d'un acteur très prometteur!

A noter : Robert Pattinson tiendra le rôle d'Eric Maddox, le personnage principal du livre Mission : Black List #1

Article anglais que vous pouvez retrouver ici en intégralité (la vidéo n'est pas traduite puisqu'il s'agit d'une interview sur le film Cosmopolis).

Comme d'habitude, traduction maison!

"R-Patz est mort. Robert Pattinson s'élève!

Avec Cosmopolis, Robert Pattinson se libère des chaînes de son alter-égo, l'idole R-Patz.

Où qu'il aille, Robert Pattinson est poursuivi. Autant qu'il puisse, il n'arrive à se débarrasser de ce gars-là. Même lorsque Pattinson dort, ce type rôde encore. Le pire de tout est que les gens pensent que ce gars, c'est Pattinson. Qui est ce fichu imposteur?

Il est riche (second acteur britannique le plus riche, avec une fortune s'élevant à plus de 247 994 04.16 euros), il est puissant (il fait partie des 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine TIME), il est sexy (l'homme le plus sexy du monde, selon des magazines féminins). Il est ce gars dans Twilight. Il est R-Patz. Et Robert Pattinson va le tuer.


Désormais, Pattinson raconte, à qui veut l'entendre, à quel point il hait ce célèbre surnom. Parce qu'il est plus qu'un surnom et il le sait - c'est une personnalité qui l’entraîne vers le fond tels des millions d'adolescentes hurlant et complètement hystériques. Pour que Rob puisse vivre, R-Patz doit mourir.

Tuer R-Patz : La première partie est connue sous le nom de Cosmopolis. Et le nouveau psycho-thriller artistique, sexy et bavard de David Cronenberg est taillé parfaitement pour Pattinson. Il y tient le rôle d'un gars d'une vingtaine d'années super riche, super ennuyé qui part dans une odyssée de destruction de tout ce qui le définit. Rôle d'envergure? Même pas. Pattinson n'aurait pas pu trouver mieux. L'action elle-même de vouloir se faire couper;les cheveux tout le long du film semble presque trop.

On peut comprendre la frustration de Pattinson. Il est un bien meilleur acteur que R-Patz.Cosmopolis le prouve : il est sardonique, énigmatique et vraiment très regardable dans un Cronenberg, une créature différente du type pâle qui grimace constamment comme Edward Cullen, ce suceur de sang amoureux transit.

Coincé dans la zone Twilight, coincé dans le corps d'un vampire de 107 ans, Pattinson n'a quasiment pas vu la lumière du jour. Mais, après cinq ans, quatre films, beaucoup de mousse pour les cheveux et encore plus de hurlements, il est prêt à éclore.

En effet, Pattinson était à la recherche de rôles noirs et destructeurs depuis un moment maintenant. "R-Patz" a pris un sérieux coup par l'acteur de Inglorious Basterds Christoph Waltz dans Water for Elephants, alors que Pattinson avait déjà fait le tour de Uma Thurman, Christina Ricci et Kristin Scott-Thomas dans la peau du séducteur amoral Bel Ami.

Cronenberg l'a remarqué, ça c'est sûr. Il n'a même pas daigné auditionner Pattinson, lui attribuant un "profond" talent. Et l'auteur canadien n'est pas le seul réalisateur d'Hollywood à avoir remarqué ce petit quelque chose en plus chez Pattinson. A venir, le jeune homme de 26 ans apparaîtra dans un thriller criminel ultra-violent du réalisateur virtuose du drame très brutal sur Oz gangster Animal Kingdom, où l'on verra l'acteur se faire tirer dessus et kidnapper par Guy Pearce.

Viendra ensuite le drame psychologique Mission : Black List, où il revêtira le costume du militaire interrogateur américain qui a trouvé Saddam Hussein. Ces choix sont intrépides et risqués pour un acteur qui pourrait facilement empiler ses millions en jouant dans des comédies romantiques comme "boy-toy" (N/L : homme jouet, littéralement ou joujou comme on dit chez moi) de Jennifer Aniston ou flirt de lycée de Vanessa Hudgens.

Lorsque le dernier film Twilight, Breaking Dawn Part II, enfin au cinéma en Novembre, viendra Pattinson pourra peut-être enfin mettre de la distance entre lui et le cirque qui l'a entouré : les fans qui hurlent, les cérémonies d'awards loufoques, peut-être même le fameux "sont-ils ensemble ou ne le sont-ils pas?" avec Kristen Stewart.

Il sera toujours riche, il sera toujours célèbre, il sera toujours beau. Mais il sera un acteur, pas seulement un poster accroché au mur d'une adolescente. C'est ce qui est prévu en tout cas. Appelez ça une renaissance si vous voulez. Seulement, ne l'appelez pas R-Patz."




Voilà pour cet article. On a pensé qu'il serait marrant d'avoir une idée générale sur ce que pense la presse de Robert Pattinson puisqu'il est celui qui portera le film sur ses épaules...
Ayant lu le bouquin, j'avoue que c'est un tournant à 360° pour l'acteur. Bien différent de Cosmopolis tant dans l'écriture que dans l'histoire et surtout, les réalisateurs sont tout de même très différents mais talentueux de manière totalement opposée.
On attend toujours des nouvelles concernant le projet, croisons les doigts pour qu'elles arrivent vite!
Bonne soirée tout le monde ;)

mardi 3 juillet 2012

Le Sergent et les ondes radio, interview FML

Chers Black Listers,
Voici une interview d’Eric Maddox à la radio (de nouveau). Même s’il expose les mêmes choses que dans les précédents articles, j’ai pensé que ça pouvait être intéressant pour tout le monde de vraiment savoir ce que ce monsieur avait dans la tête lors de la traque de Saddam…
Comme d’habitude (je me répète), traduction maison, soyez indulgents parce qu’une demi heure de traduction seulement à l’oreille ce n’est pas du gâteau qu’on soit bilingue ou pas ;)
Je vous préviens, cette interview est longue =]


Article et écoute de l'émission FML (Faith Middleton Show)

De Publishers Weekly:

En 2003, le sergent Maddox était un spécialiste des interrogatoires sur son premier assignement sur le terrain en Iraq, récoltant des informations sur les «bad guys» (mauvais garçons). La chute inattendue du régime de Saddam Hussein a élargie cette catégorie (de «bad guys»). Envoyé à Tikrit, la ville natale de Saddam, Maddox ne trouva aucun système de référencement des détenus afin d’identifier les cibles prioritaires. Cela a commencé à changer lors de l’interrogatoire d’un des gardes du corps de Saddam, l’un des premiers interrogatoires sérieux de Maddox et le premier pas vers la capture de Saddam. Avec l’aide de l’écrivain freelance Seay (co-auteur de Hello Charlie), Maddox emmène les lecteurs dans des jeux de questions-réponses de niveaux multiples et de forte intensité qui nous mèneront doucement, avec beaucoup de faux départs et de fausses pistes, à la cachette de Saddam. Maddox ne fait aucun secret de ses erreurs: la perte de son sang-froid, la perte de contrôle des interrogatoires, la recherche d’informations plutôt que de cultiver certaines idées. «Nous n’étions pas aux Etats-Unis et mon boulot n’était pas de faire justice», écrit-il. Son point de vue est le bienvenu en ce qui concerne les techniques d’interrogations, souvent de secondes mains. La capture de Saddam Hussein, comme tout bon travail d’informations, représentait 5% d’idées et 95% de patience. La brutalité, Maddox est clair à ce sujet, n’était pas vraiment contre productive mais non nécessaire.


"La véritable histoire de la traque de Saddam Hussein, Eric Maddox interviewé par Faith Middleton pour WNPR – Connecticut Public Radio


Faith Middleton: Au centre du quartier d’art de New Haven, je suis Faith Middleton et cette émission traite de la richesse de la vie. Merci de nous écouter à Rhode Island, dans le Connecticut et à New York ainsi que dans l’est de Rhode Island, sur internet ou dans le monde entier sur notre site.

Alors que l’annonce choquante de la capture de Saddam Hussein fut faite le 14 décembre 2003, il a été révélé l’une des plus grosses affaires de l’histoire avec ses troupes militaires, ses forces spéciales, ses informations et ses dépenses utilisées avec intelligence. Aucun endroit n’a été mis de côté après l’invasion: chaque recoin, chaque caillou, chaque indice, chaque piste ont été retournés pour retrouver les anciens partisans du régime. De toutes les cibles de grandes valeurs représentées sur un jeu de carte par l’armée américaine, Saddam était l’as de pique. Mais, ce livre retrace la traque de cet homme, ainsi que le personnel impliqué qui ne devait pas être révélé au public. Eric Maddox était le sergent ayant organisé la capture de Saddam. Mission: Black List #1 – The Inside Story of the Search for Saddam Hussein - As Told by the Soldier Who Masterminded His Capture est le livre qui révèle l’envers du décor de la capture de Saddam par l’homme qui a réussi où beaucoup d’autres ont échoué.
Le sergent Eric Maddox a reçu de nombreuses récompenses: l’award du directeur de la DIA (Defense Intelligence Agency), la légion du mérite, l’étoile de bronze et la médaille de la réussite de l’Intelligence Nationale (Information) pour son rôle clé dans la capture de Saddam Hussein, il est originaire d’Oklahoma et vit désormais à San Antonio au Texas, et nous l’avons au téléphone.

Bienvenue dans l’émission!

Eric Maddox: Merci Faith, merci de me recevoir!

Faith Middleton: Dites-moi pour quelle raison avez-vous été envoyé en Iraq à la base?

Eric Maddox: C’était très simple, j’ai été envoyé en tant qu’interrogateur pour donner un coup de main aux forces spéciales qui étaient chargées de capturer des cibles de grandes valeurs, notamment Saddam Hussein. En tant qu’interrogateur, notre mission est d’interroger tous prisonniers capturés qu’ils soient coupables ou innocents. Après deux jours passés à Bagdad, j’ai été envoyé à Tikrit auprès d’une unité des forces spéciales composées de douze hommes puis j’ai travaillé pour eux en tant qu’interrogateur à la solde de l’équipe.

Faith Middleton: Dans le livre, vous expliquez que les personnes qui occupaient la place avant vous se centraient particulièrement sur la famille proche de Saddam Hussein, ce qui, en soit, est logique mais vous, vous aviez une autre idée.

Eric Maddox: Eh bien, Faith, ils avaient dans l’idée que la famille proche de Saddam mais aussi n’importe quelle personne du jeu de cartes (Deck of cards) pouvaient forcément nous mener à Saddam puisqu’ils faisaient partie de l’ancien Régime. Ce que j’ai fait lorsque je suis arrivé à Tikrit, c’est de coopérer avec les petits groupes, les «petites» gens des rues qui pourraient avoir un lien avec l’insurrection qui avait lieue contre les militaires. Après avoir parlé à une centaine d’entres eux, pendant environ deux mois et demi, une nouvelle insurrection a commencé à se développer, et cette dernière semblait tourner autour de quelques gardes du corps personnels et très rapprochés de Saddam et j’ai donc pensé que si Saddam voulait organiser une telle chose, il ne se servirait que de ses gardes du corps rapprochés pour diriger l’insurrection puisqu’ils n’étaient pas vraiment recherchés… Donc, lorsque j’ai réalisé ça, j’en ai parlé à cette équipe de douze hommes avec laquelle je travaillais et je leur ai conseillé de changé de tactique, de cibles… Nous devions nous concentrer sur ces insurgés de bas niveau qui travaillaient directement dans l’insurrection puisqu’ils voyaient tout…

Faith Middleton: Parce que ces derniers étaient très loyaux envers lui et la logique tendrait à dire que s’ils l’étaient pendant son mandat ils l’étaient sans doute encore donc cela voudrait dire qu’ils étaient encore en contact avec lui pour lui venir en aide…

Eric Maddox: Exactement! Il s’agissait d’une partie de la logique… En fait, eh bien la logique était qu’il devait leur faire confiance, ces gars le protégeaient jours et nuits et il était celui qui donnait les ordres. Il y a certains gardes du corps qui étaient impliqués et lorsque nous interrogions les sous fifres, nous leur demandions toujours pour qui ils travaillaient et à chaque fois, seuls deux noms ressortaient. Alors, pour moi, l’étau se resserrait. Nous ne devions pas nous concentrer sur tous les gardes du corps mais sur deux d’entres eux. Et nous ne les recherchions pas à la base…

Faith Middleton: Vous écoutez le sergent interrogateur Maddox de l’armée américaine qui raconte pour la première fois l’histoire de la capture de Saddam Hussein dans son livre Mission: Black List. Comment avez réussi à persuader ces partisans ou leur famille à vous délivrer des informations?

Eric Maddox: Eh bien, nous avions un certain regard qui n’était pas celui des autres équipes. Il ne nous suffisait pas de commencer du plus bas niveau de l’insurrection pour ensuite remonter dans la hiérarchie des insurgés. Chacun avait un lien avec une autre personne sur la carte des personnes impliquées et peu importait qui faisait quoi, s’ils étaient partisans ou famille de partisans, et nous nous sommes servis de ça lorsque nous les interrogions. Nous leur expliquions que nous étions au courant que leur famille était impliquée (cousins, frères…) et donc que ces derniers étaient en danger à cause de leur implication… En réalité, nous travaillions sur les réseaux familiaux entiers afin de leur montrer qu’il était plus judicieux de parler pour le bien de leur famille, nous nous servions de cet avantage là.

Faith Middleton: Mais pourquoi vous aidaient-ils alors qu’ils pouvaient juste dire «non» ?

Eric Maddox: C’est assez simple, je suis en train de parler à un individu qui a été acteur dans l’insurrection et je lui demande de me mener à un autre membre de son groupe. Je lui explique qu’il peut me mener lui-même au prochain membre de son groupe ou alors je peux aller chercher cette information chez son frère, son père, son cousin «parce qu’ils savent tous ce que tu fais. Peut-être même que ton cousin t’a donné un peu d’argent pour financer tes activités… Alors, mène-moi à eux où je peux traquer ces gens, ta famille, et ils vont me mener où j’ai envie qu’ils me mènent.» Et il sait que c’est la vérité, qu’ils ont des informations qui peuvent nous faire accéder à la prochaine étape. C’était très simple, soit ils nous menaient là où nous voulions, soit, étant donné que j’étais à Tikrit et leur famille aussi, nous allions directement les voir… Et je pouvais «aller à la fenêtre» (littéralement: regarder au dessus de la barrière), pointer du doigt à deux blocs de là et dire «tiens, c’est ton cousin là bas, je pourrais aller lui demander maintenant, j’en aurais pour cinq minutes… Ou alors tu me dirige vers la prochaine étape. A toi de choisir.»

Faith Middleton: Hum. Et à combien de ces familles avez-vous parlé ? Qui étaient d’accord pour coopérer ?

Eric Maddox: Je dirais que pendant mes 5/6 mois sur place, j’ai effectué environ 300 interrogatoires et il y a eu à peu près 15 pistes solides… Les interrogatoires pouvaient durer de 2 heures à 20 heures et on ne pouvait pas savoir lorsqu’une information solide pouvait tomber. Il était possible d’avoir quelques renseignements qui pourraient nous aider pour passer à l’étape suivante mais il fallait vraiment vraiment creuser pour avoir une bonne information. Et en 5 mois, 12 de ces informations se sont avérées bénéfiques…

Faith Middleton: 5 mois, c’est très long… Et pendant la première partie de cette mission, ces deux mois et demie, vous avez interrogé des prisonniers dont les informations étaient ou non importantes, c’est ce qu’est l’art des interrogatoires, avez-vous eu du mal à convaincre vos supérieurs de vous laisser continuer sur cette piste ?

Eric Maddox: Pour plusieurs raisons, j’ai du le faire Faith. D’abord, notre équipe de forces spéciales n’utilisaient pas les informations récoltées en interrogatoire pour les raids. Les informations nous servaient juste en phase stratégique, il s’agissait d’une illustration. Alors, lorsque j’étais là bas, j’ai essayé de guider l’équipe vers des insurgés dont les gens que nous avions capturés me parlaient en interrogatoire. C’était l’une des difficultés. Et l’autre difficulté était qu’ils comprenaient la possibilité que 80% de ce que me disait un prisonnier pouvait être un mensonge ou une vérité arrangée. Et il fallait que je convainque le commandant que j’étais capable de dire quels étaient les 20% qui ne mentaient pas, ceux à qui nous pouvions faire confiance et agir en conséquence. Il faut aussi comprendre qu’il est difficile pour le chef d’une équipe de faire confiance à un insurgé que nous avons capturé et c’est aussi difficile de me faire confiance parce-que «pourquoi te faire confiance Eric sur ces 20% de vérités alors que 80% sont des mensonges…».

Faith Middleton: Comment pouviez-vous savoir quelle partie des informations était vraie ?

Eric Maddox: Dans leur façon de raconter leur mensonge et le «timing» de ces mensonges. Par exemple, si je faisais un interrogatoire de 15 heures, j’essayais de leur faire raconter l’histoire petit bout par petit bout pour pouvoir la reconstituer et voir s’ils me menaient en bateau ou s’ils exagéraient certains détails et à la fin, après des heures et des heures d’interrogations, je pouvais déterminer si le prisonnier allait continuer à mentir sur la localisation de son frère, de son père ou de son fils mais petit à petit il s’ouvre pour me donner des informations sur d’autres individus. Et c’est alors qu’on essaye de faire jouer les compromis, qu’il ne savait pas que je n’avais pas le droit de faire. Il faut se concentrer sur des sujets où ils laisseront filtrer certaines informations et ensuite on peut comparer ce qu’il révèle avec l’histoire et les mensonges qu’il a pu dire. C’est à partir de la qu’on peut définir les informations vraies des fausses, on fait une sorte de jugement.

Faith Middleton: Quand ces mensonges sont dits, comme vous l’avez précisé 80% du temps, est-ce que vous en êtes tous les conscients et c’est une sorte de jeu ou… ?

Eric Maddox: Ce n’est pas un jeu que nous faisons. Puisque vous leur dites qu’ils mentent. Ce n’est pas un jeu. On sait tous les deux qu’il ment, et nous l’acceptons mais la plus dure des choses est, surtout chez les hommes Iraquiens, qu’il faut accepter qu’ils mentent. Et je ne vais pas les faire admettre leur mensonge mais je les autorise à me dire «je me suis trompé» ou encore «j’ai rêvé de ça hier soir, Eric je sais que je ne l’ai pas vraiment vu mais hier soir j’ai rêvé de cette localisation précise» et les gens pensent que je suis fou «comment peux-tu faire confiance à un rêve ?!», je ne fais pas confiance au rêve, mais je dois faire ressortir cette vérité. Et ils comprennent ce jeu, ils comprennent les règles du jeu donc il faut faire jouer son meilleur jugement.

Faith Middleton: Donc, l’idée n’est pas de les blâmer, de les rendre honteux…

Eric Maddox: Le but n’est pas de les punir…

Faith Middleton: Non, bien sûr mais je voulais dire que le but n’est pas de les faire se replier sur eux-mêmes ?

Eric Maddox: Oh, la pire chose que vous puissiez faire est de les appeler «menteurs», ils savent qu’on se rend compte de leur mensonges mais ils ne doivent pas l’admettre. Ils peuvent dire qu’ils se sont trompés ou qu’ils étaient effrayés ou qu’ils sont confus «je n’ai pas compris le sens de ta question, Eric». C’est comme cela qu’ils peuvent me parler, pas en les accablant de honte.

Faith Middleton: C’est tellement intéressant. Nous allons vous garder, nous allons faire une petite pause et reprendre cette conversation car j’ai tellement de choses à vous demander sur le sujet.
Nous sommes avec Eric Maddox, auteur de Mission: Black List #1 qui traite de la capture de Saddam Hussein et nous allons revenir dans environ 90 secondes, restez avec nous.
C’est Faith Middleton, merci infiniment d’écouter cette conversation plus qu’intéressante avec le sergent Eric Maddox qui a été entraîné à l’art des interrogatoires et qui faisait partie de cette équipe d’élite envoyée à Tikrit pour rechercher Saddam Hussein. Les professionnels sur place, en Iraq n’aimaient pas vraiment cet endroit, ils ne voulaient pas vraiment y aller puisque selon eux rien ne se passait vraiment à Tikrit. Ce livre raconte donc l’histoire (inconnue du grand public) de la capture de Saddam Hussein. Et, si vous rejoignez l’émission seulement maintenant, nous étions en train de nous concentrer sur l’art de mener un interrogatoire.

Lorsque vous interrogiez une de ces personnes et que vous leur mettiez la pression afin qu’ils parlent en les informant que si vous n’aviez pas de réponses vous alliez parler à leur famille, comment les approchiez-vous au début ? Était-ce difficile de frapper à leur porte en leur disant «mon équipe et moi voulons vous parler» ou est-ce que vous rentriez en dégainant les armes? Comment cela se passe-t-il?

Eric Maddox: Lorsque nous avions une information sur un individu, nous partions pour le raid et nous prenions avec nous toutes personnes susceptibles de nous être utiles en plus des individus que nous voulions: deux frères, un père. Peu importe qui était là. C’est la chose que j’essaye d’enseigner lorsque je tiens mon cours sur l’art d’interroger, on ne part pas pour un raid pour «prendre» une seule personne, il faut aussi penser aux membres de la famille et aux très proches personnes qui sont susceptibles de nous aider car elles ne font pas partie de l’insurrection et donc il y a une chance pour qu’elles n’haïssent pas vraiment les forces américaines. Mais, dans une maison où nous effectuons un raid, il y a quelques fois 6 à 8 personnes dont nous aurions besoin et par la suite je les interrogeais tous.

Faith Middleton: Il y a une partie que je n’ai jamais comprise… Pourquoi ces gens, je ne sais pas combien ils étaient, mais pourquoi étaient-ils si loyaux envers Saddam Hussein alors que nous avions entendu tant de choses monstrueuses à son sujet? Quelle était cette emprise qu’il avait sur les gens?

Eric Maddox: En partie, il s’agissait de la pression qu’il mettait aux gens. La plupart des gens étaient des relations plus ou moins proches de Saddam (famille, cousin très éloignés) depuis des générations. Et Tikrit était son lieu de naissance, il avait donc des connexions et il en jouait puisque les gens avaient besoin d’un emploi et grâce à lui ils avaient d’assez bonnes situations. Et d’un autre côté, il y avait le fait que la guerre avait déjà frappé et qu’une minorité de personnes à Tikrit était Chiite… Saddam était Sunnite. Et tous se proches le sont également. Dans ce cas présent, il y avait plusieurs «poches» (petits groupes) de Sunnites qui réussissait à suivre et qui étaient susceptibles d’obtenir le leadership du pays, or s’ils accédaient à ce leadership, le régime de Saddam continuait…

Faith Middleton: Mais pour nous qui restons à la maison, nous nous demandons comment ces gens peuvent-ils toujours être loyaux alors qu’il a été renversé en même temps que son régime et qu’on ne sait même pas où il est… Pourquoi sont-ils toujours si loyaux?

Eric Maddox: C’est ce que les gens ne réalisent pas vraiment. Saddam dirigeait cette insurrection et les insurgés dans tout le pays jusqu’au jour de sa capture. En effet, l’homme que nous avons capturé et qui nous a enfin dit «oui je vous mènerais à Saddam», il était l’un des dirigeants de l’insurrection personnelle de Saddam dans tout le pays. Il n’était peut être plus le chef du gouvernement, mais des millions et des millions de dollars auxquels ils pouvaient accéder et il dirigeait cette insurrection.

Faith Middleton: Oui, expliquez-nous comment il a pu la diriger. C’est assez difficile d’imaginer quelqu’un qui se cache, notamment de la manière dont il se cachait, de diriger une telle organisation…

Eric Maddox: Eh bien, c’est encore une chose que les gens ont mal compris… Tout le monde pensait qu’il se cachait tout le temps dans ce trou à rat… Non, il ne l’était pas. Il vivait dans cette ferme qui était très bien cachée à l’est de la rivière Tigris où il y avait très peu de soldats américains. Il pouvait aller et venir autant qu’il voulait et seuls deux de ses gardes du corps connaissaient son exacte localisation. Maintenant, à partir de cet endroit, l’insurrection fleurissait grandement et il y avait environ 7 à 8 leaders de petits groupes d’insurrection qui reportaient directement leur travail à ces deux gardes alors qu’ils étaient à la tête d’une équipe de deux ou trois douzaines de personnes qui travaillaient sur le terrain. Et pendant ce temps-là, Saddam «pompe» des millions et des millions de dollars à ses partisans pour les besoins de cette insurrection alors que l’argent était dur à gagner à cette période surtout pour les Sunnites.

Faith Middleton: Comment a-t-il eu accès à cet argent?

Eric Maddox: C’est l’argent qu’il possédait lorsqu’il était au pouvoir. Il a déplacé environ 4 milliards de dollars cash et l’a placé en Syrie quand la guerre a commencé et l’argent que les gens ont vu lorsqu’il a été capturé, 750 mille dollars… Dans l’un des raids que nous avons fait six jours avant sa capture, toujours dans cette traque pour le trouver, nous sommes tombés sur 1.9 millions de dollars américains et l’individu, qui nous a mené à Saddam, avait dans sa ferme où un raid a eu lieu 3 jours après la capture de l’ancien président 11.2 millions de dollars américains chez lui. Tout cet argent qu’il a accumulé provenait de l’époque où Saddam avait le contrôle…

Faith Middleton: C’est extrêmement choquant. Nous sommes avec Eric Maddox, ancien sergent de l’armée américaine qui a mené à la capture de Saddam Hussein qu’il raconte dans son livre Mission: Black List #1. Nous avons mentionné rapidement de ce dernier interrogatoire, car vous avez parlé à tous ses amis, à tous ces gens et leur discours est à 80% faux contre 20% vrai. Vous avez fait une sorte de charte…

Eric Maddox: Un diagramme.

Faith Middleton: Un diagramme.

Eric Maddox: Qui changeait chaque jour selon les informations valables que nous récoltions et nous allions faire des raids qui apportaient ou non quelque chose. Chaque jour nous l’arrangions mais en résumé, il s’agissait d’un diagramme d’environ 60 à 70 personnes où nous faisions le lien entre les individus qui pourraient d’une manière ou d’une autre nous mener à Saddam.

Faith Middleton: Vous avez mené votre dernier interrogatoire, celui qui a le plus compté puisqu’il vous menait à l’endroit précis où se trouvait Saddam, dites-nous tout sur cet interrogatoire.

Eric Maddox: Il s’agissait de mon dernier jour en Iraq, mon dernier interrogatoire puisque ma mission prenait fin en ce 13 décembre 2003. A 8 heures du matin, je devais me trouver dans un avion en direction de Doha, j’avais fini ce pour quoi j’étais venu en Iraq. Le 12 décembre, nous pensions être extrêmement proches du but, c’est-à-dire de Saddam, mais nous n’avions rien trouvé. Le 12 décembre, nous avons effectué un raid pour capturer Muhammad Ibrahim qui était l’un des gardes du corps rapproché de Saddam et qui pourrait nous mener à son leader. Nous sommes allés dans son repaire et chez lui, nous y étions à minuit le 13 décembre et nous ne l’avons pas trouvé. Nous avons capturé 4 personnes et j’ai commencé à interroger l’un deux à 4 heures du matin et après quelques heures d’interrogatoire il m’a avoué que Muhammad Ibrahim était bien dans cette maison lors du raid. Je suis allée voir les trois autres prisonniers et effectivement nous l’avions. Et alors, à 6 heures du matin, j’ai pu (enfin) interroger Muhammad Ibrahim. J’ai pu discuter avec lui de ses options, que je l’ai recherché pendant 4 mois, que j’ai traqué plusieurs membres de sa famille. Je lui ai expliqué que s’il ne me menait pas à Saddam j’allais continuer de traquer sa famille, je connaissais l’endroit où se trouvaient au moins 20 personnes de sa famille. Je savais qui il était, il savait qui j’étais. Et à 7h45, le 13 décembre, 15 minutes avant de monter dans mon avion, il nous a dit «oui, je sais où se cache Saddam, allons-y»

Faith Middleton: Quand vous l’avez «menacé» de poursuivre les membres de sa famille, avez-vous dit «nous allons les détruire», «nous allons les emprisonner à vie ? Que lui avez-vous dit sur sa famille ?

Eric Maddox: J’espère qu’il ne l’a pas ressenti comme une menace. Je l’informais seulement de ce qui allait venir s’il ne nous aidait pas… C’est comme ce dont nous avons parlé précédemment. Je lui ai dit «Muhammad Ibrahim, si tu ne me dis rien, alors nous allons aller demander aux membres de ta famille qui ont peut être des informations à nous donner… Alors que si TU nous mène à Saddam, je n’aurais pas besoin de leur demander quoi que ce soit. Si je t’ai traqué Muhammad Ibrahim c’est parce que tu es en mesure de me mener à Saddam et dans ce cas là je n’aurais ni besoin de toi par la suite, ni de ta famille. Mais si au contraire tu ne m’aide pas, les 40 membres de ta famille que nous avons déjà resteront en prison et les 20 autres les rejoindront assez vite» et voilà ce que j’ai dit. Je ne sais pas s’il l’a pris comme une menace. Ce n’en est pas vraiment une puisqu’il s’agit d’une vérité…

Faith Middleton: En réalité, il voulait protéger sa famille. Mais en réalité, qu’est-ce que cela lui apporte personnellement? Est-ce qu’il ressort avec quelque chose de cette révélation ?

Eric Maddox: Cela ne lui apporte rien. Il restera en prison. Il n’a rien demandé. Il réalise que ses actions ont causées la mort de centaines de soldats américains et de milliers d’Iraquien. Alors il ne pouvait rien demander pour lui-même. La seule chose qu’il a demandée était la libération des 40 membres de sa famille. Il savait que s’il nous menait à Saddam alors nous laisserons les 20 autres.

Faith Middleton: Et les avez-vous relâché ?

Eric Maddox: Oui, absolument.

Faith Middleton: Bien, alors parlons de ce moment où il vous dit «je sais où il est je vais vous mener à lui» qu’avez-vous senti à ce moment-là ?

Eric Maddox: J’aurais pu être heureux à ce moment-là mais je suis resté assez statique et la seule chose à laquelle j’ai pu penser était de sortir un bout de papier et commencer à faire une carte avec la localisation de Saddam. Comme je l’ai dit, j’ai effectué plus de 300 interrogatoires pendant ces 5 mois et 12 d’entres eux ont porté leurs fruits, donc cela fait 288 qui n’ont rien apporté… On ne veut jamais penser que ça peut être ça… Il n’y a qu’une seule chose à faire, qu’une seule chose qu’on est capable de faire, c’est de dessiner comme on peut cette carte et essayer d’avoir le plus de détails possible, de garder son calme parce qu’on n’est pas encore sorti d’affaires tant que ce n’est pas fini. Alors je pense que ce que je ressentais à ce moment-là c’était plutôt le passage à l’étape suivante, ce qu’on allait faire à partir de là… Dessiner ce plan, prévenir l’équipe de Bagdad pour qu’elle puisse prévenir celle de Tikrit afin qu’ils fassent ce raid avant que je parte, j’ai essayé de contacter le commandant avec qui je devais partir pour le prévenir de mon retard…

Faith Middleton: Bien sûr. Et que s’est-il passé? Le commandant vous a-t-il permis de rester plus longtemps? Étendre la durée de votre mission ?

Eric Maddox: Le commandant et moi nous sommes repartis ensemble, c’était une personne importante, nous avons volé ensemble jusqu’à Doha et un sergent comme moi ne pouvait pas l’en empêcher… Et le vol était tendu avec ce qu’il venait de se passer et lors de notre arrivée à l’aéroport il a été appelé et dans les 15 minutes qui ont suivi il repartait déjà pour l’Iraq, sauf que je devais donner un débriefing à Doha et donc je ne pouvais pas repartir avec lui. Je devais dire aux officiels ce qu’il se passait, les avancées que nous avions faites en terme d’informations et surtout ce qu’il se passait en ce 14 décembre. Et le commandant m’a dit «j’y retourne, toi tu les informe de tout ce qu’il vient de se passer». J’étais d’accord avec ça, enfin, je n’avais pas besoin d’aller sur place, j’avais déjà travaillé avec les forces et ils n’allaient pas avoir besoin de moi pendant le raid. Ils avaient besoin de quelqu’un qui pouvait les mener à Saddam Hussein et le prisonnier avait promis de le faire alors mon boulot était fini.

Faith Middleton: Nous sommes avec Eric Maddox, ancien sergent de l’armée américaine qui a mené la capture de Saddam Hussein et qui raconte son histoire dans le livre Mission: Black List #1. Est-ce que vous pensez vraiment cela? Je veux dire, après avoir passé autant de temps là-bas, laisser une autre équipe faire le boulot… Si j’avais travaillé dur comme vous, j’aurais voulu voir de mes propres yeux ce qui allait se passer, j’aurais voulu voir son visage, l’endroit où il s’est caché… Est-ce que cela a été dur pour vous ?

Eric Maddox: On m’a posé la question, bon nombre de fois, mais ça ne me gêne pas vraiment… Enfin, je veux dire, ce n’est pas mon boulot, ce n’était pas ma mission… Qui se préoccupe que j’ai vu Saddam ou non? Il a été capturé, il va passer devant la commission, le boulot est fait, peu m’importe de le voir ou non… Je suis reconnaissant qu’il n’ait pas été relâché et qu’il soit désormais mort mais ça ne change pas que je le vois ou pas. La meilleur chose à propos de tout ça était que l’année qui a suivi j’ai été embauché pour les relations avec les civils par le département de défense tant en Iraq qu’en Afghanistan et cela prouve qu’ils me font désormais confiance dans mon boulot. Lorsque je suis arrivé pour la première fois en Iraq en juillet 2003, je n’avais aucune expérience dans l’art d’interroger, ce devait-être mon deuxième interrogatoire et encore je n’en avais jamais vraiment fait un véritable… Et un an plus tard, ils me renvoient là-bas en me donnant ce travail avec toute leur confiance. Pour moi, c’est très important...

Faith Middleton: Ce livre, pour moi, est un témoignage de ce que doit être un interrogatoire en opposition à la torture. Quel genre d’interrogatoire est-ce que vous mené désormais? Au sein des Etats-Unis ou en dehors ?

Eric Maddox: Oh! En dehors des Etats-Unis. Les missions sont plutôt en Iraq, en Afghanistan et un peu partout dans le monde en fait. Et comme je l’ai dit, avant mon arrivée en Iraq, à Tikrit avec ces douze hommes, je n’avais jamais vraiment fait d’interrogatoire et j’étais le seul interrogateur sur place… Je n’ai pu observer personne donc j’ai, on va dire, appris de mes erreurs en 300 interrogatoires et croyez-moi avec les erreurs que j’ai faites, vous apprenez vite et j’ai pu développer mon propre style d’interrogatoire, c’est-à-dire travailler avec un prisonnier. La chose première que j’ai apprise c’est à me mettre à la place de ces prisonniers. Je n’avais pas d’empathie pour eux mais je devais comprendre dans quelle situation ils se trouvaient. Alors que la torture vous ramènent dans le passé, et j’entends des gens dire que la torture peut fonctionner, par exemple je peux vous dire en tant qu’interrogateur que lorsque vous vous y prenez bien il n’y a pas besoin de torture pour le faire avouer ce que vous voulez savoir…

Faith Middleton: Est-ce que vous aimez toujours ce que vous faites ?

Eric Maddox: Je pense que j’ai le plus beau des jobs du monde. La plus belle des choses dans ce travail est [désolée mais pour le coup monsieur Maddox parle trop vite pour bien comprendre mais en gros il dit que son travail l’emmène dans des endroits pas très reluisants (les prisons) et que ça n’attire pas grand monde] je ne pense pas que j’ai beaucoup de compétition et je trouve que c’est le plus sympa des boulots au monde puisque personne n’en veut.

Faith Middleton: Est-ce que vous avez une famille ?

Eric Maddox: Oui, j’ai deux fils qui vivent à Phoenix, Arizona et bien sûr ma famille vit en Oklahoma où je suis né et où j’ai été élevé. Et je vois mes fils tous les deux mois, notamment pendant leurs vacances et l’été.

Faith Middleton: Ce doit être dur pour eux de ne pas vraiment savoir ce que vous faites et où. Je pense toujours combien cela doit être dur lorsque la famille est à la maison…

Eric Maddox: Eh bien, mes fils sont nés en 2001 et 2002. J’ai été déployé 6 fois depuis 2002, ils étaient si jeunes ils ne savaient pas trop ce qu’il se passait alors on essayait de garder cette ambiance heureuse, je leur disais que je partais mais que j’allais revenir très vite avec des souvenirs alors le plus important est qu’ils ne se rendent pas encore compte des dangers et de la réalité des choses, ce serait un vrai miracle.

Faith Middleton: Vous n’avez eu aucun problème avec l’armée lorsque vous avez publié ce livre ?

Eric Maddox: Pas vraiment. J’ai soumis au département de défense publique un script d’un peu plus de 500 pages alors que le livre n’en fait 264 mais je voulais qu’ils aient toutes les informations susceptibles d’y apparaître. Et ils ont gardé le script pendant 9 mois puis ils me l’ont rendu avec des notes et je n’ai pas voulu le publier jusqu’à ce que Saddam soit mort pour des raisons évidentes que je ne voulais pas que mon livre soit utilisé contre lui ou dans cette affaire. Et donc nous avons attendons et quand le procès a pris fin, nous avons décidé de le sortir et voilà.

Faith Middleton: Merci infiniment.

Eric Maddox: Merci à vous.

Faith Middleton: Eric Maddox, ancien sergent maintenant interrogateur en Iraq pour le département de la défense. Il a mené la capture de Saddam Hussein et nous faire part de son histoire dans le livre Mission: Black List #1…»


Voilà les Black Listers, de quoi cerner un peu le personnage d’Eric et d’en connaître un peu plus!
Bonne soirée;)